Plus belle, par Jean Aicard

Sophie Gengembre Anderson - La tourterelle
Sophie Gengembre Anderson – La tourterelle – The Athenaeum

Voici un beau poème d’amour, que j’ai choisi dans Le Livre d’Heures de l’Amour. L’auteur s’adresse à sa bien-aimée, qui reste insensible à ses sentiments et lui semble d’une beauté orgueilleuse. Il l’enjoint de se transformer de bien-aimée en amoureuse, elle en deviendrait plus heureuse, et cela ne pourrait qu’accroître sa beauté. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…

Le Trouble-Fête, par Victor Hugo

Todd Webb - LaSalle Street and Amsterdam Avenue, Harlem
Todd Webb – LaSalle Street and Amsterdam Avenue, Harlem (1946) – Museum of the City of New York / Todd Webb Archive

Le poème « Chanson de grand-père » par Victor Hugo, dans son recueil L’art d’être grand-père (1877), exalte la beauté et la séduction de petites filles en train de danser. En voici un autre, extrait du même ouvrage, qui oppose la beauté des filles à la laideur du clergé. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…

À Ivonne Pen-Moore, signé Alexandre Privat d’Anglemont, attribué à Charles Baudelaire

Larry Kip Hayes - Lil Sassy
Larry Kip Hayes – Lil Sassy

Le poème qui suit fut publié le 26 Janvier 1845 dans L’Artiste sous la signature de Privat d’Anglemont. Mais on l’attribue généralement à Baudelaire. Il fait partie de ses Poèmes retrouvés, une collection regroupant des vers parus soit anonymes, soit signés d’Ernest Prarond ou de Privat d’Anglemont. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…

À une mendiante rousse, par Charles Baudelaire

Émile Deroy - La petite mendiante rousse
Émile Deroy – La petite mendiante rousse (c.1843–1845) – provient de Wikimedia Commons

Charles Baudelaire (1821–1867) représente le prototype du “poète maudit” et il anticipe les “décadents” de la fin du 19e siècle. Son chef-d’œuvre, le recueil de vers intitulé Les Fleurs du Mal, explore l’érotisme, la débauche, le vin et la drogue, mais également le dégoût et l’expiation. La première édition, parue le 25 juin 1857, comprenait 100 poèmes (plus un non numéroté en introduction, adressé “Au Lecteur”). Le 20 août, Baudelaire et son éditeur furent condamnés pour « outrage à la morale publique », six des poèmes furent interdits, et l’édition fut saisie. Les éditions suivantes (1861, 1866 et 1868), sans ces six pièces censurées, changèrent l’ordre des poèmes et en inclurent de nouveaux. L’œuvre fut finalement réhabilitée le 31 mai 1949 par la Chambre criminelle de la Cour de cassation. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…